Si vous aussi vous avez participé à cette édition
du Grand Raid, n'hésitez pas à nous envoyer
vos témoignages. Retrouvez également les coureurs
sur le
forum
de l'ultrafond pour les supporter et/ou leur poser toutes
les questions qui vous passeront par la tête.
Eric Bonnotte. Après
sa Fort'iche
2002 d'anthologie, on ne présente plus ce passionné
d'ultra trails. Muni du dossard 1555, il tente le doublé
avec le Grand Raid. Sur le papier, les deux épreuves
se ressemblent, mais si les temps limite sont doublés
pour la Diagonale, il doit y avoir une raison... Bref, Eric
est affûté et compte allègrement passer
sous les 30 heures.
Daniel Dantin.
Premier Grand Raid pour le 1665. Un brin d'appréhension
avant de partir mais son entraînement a été
revu à la hausse pour passer les montagnes réunionnaises.
S'il tourne en moyenne sur l'année à 40-50
km par semaine en trois sorties, il a doublé son
kilométrage et participé au Trail des Citadelles,
au Canigou, à la course des Isards cette année.
La principale inconnue pour lui : la distance. Mais
Daniel s'estime bien affûté avec ses 4 kilos
en moins et son régime dépourvu de substances
toxiques depuis deux mois.
Joël Delmas.
Le n°1653 est un peu le régional de la course.
Possédant des attaches sur ce caillou de l'Océan
Idien, il court la Diagonale pour la troisième fois
cette année. En baroudeur expérimenté,
il améliore ses temps à grands coups d'heures
à chaque édition. Cette fois, il vise moins
de trente heures. Ayant couru la CiMaSa
en guise de préparation cet été,
il se présente en pleine forme au rendez-vous. Petit
bonus pour les lecteurs d'Ultrafondus, Joël a promis
de nous passer un ou deux coups de fil pendant l'épreuve !
Christine Denis-Billet.
Cent bornarde de niveau internationale, elle a couru cette
année, sous les couleurs de l'équipe de France,
les championnats du monde de Torhout et ceux d'Europe à
Winschoten. Cette escapade réunionnaise est pour
elle l'occasion de décompresser et de se faire plaisir.
Elle a terminé en 27 heures en 2000, alors qu'elle
visait 24 heures. Même objectif cette année,
malgré ses blessures au dos et aux fessiers. Christine
estime qu'elle va "morfler", mais le plaisir du
GR, c'est aussi un peu cela. Elle portera le dossard 1649.
François Loeser.
Tout comme Joël, François s'offre sa troisième
participation au Grand Raid. Comme Joël, il vise moins
de 30 heures. Peut-être vont-ils courir ensemble.
En tout cas, le dossard 1960, presque l'année de
sa naissance, a derrière lui cinq bonnes années
d'ultra avec la participation à des courses telles
que les Templiers, les 100 km de Belvès, la Cro-magnon
ou encore la SaintéLyon.
Maurice Mondon. Gros objectif
pour le vainqueur de la Transe Gaule 2001, de l'Intégrale
de Riquet 2002, etc. Il vise moins de 20 heures et la victoire
en V2. Cette Diagonale sera pour Maurice la conclusion d'une
grosse préparation qui lui donne un moral en titane.
Le TGV de Saint-Etienne s'est promis quelques bons jours
de récupération sur l'île, à
base de Rhum et de farniente. En attendant, surveillez bien
le dossard 1851.
Pascal Brugeron. Il n'aime
pas le froid, ni la nuit dans les haut de la Réunion,
et pourtant, il refait le Grand Raid pour la troisième
fois. N'y voyez là aucun paradoxe, ce dossard 612
aime le défi et se prépare à un grand
moment. Mais pour lui, la course est déjà
gagnée, selon sa citation favorité : "Qui
ose gagne et pour être à l'arrivée,
il faut être au départ."
Jean-Claude Paroli. Organisateur
du fameaux Sparnatrail, ce dossard 186 est également
un ultrafondeur confirmé. Après avoir réalisé
36 heures en 1997 à la Diagonale, il vise cette année
une bonne place en V2 et moins de 30 heures. Sa préparation
s'est "résumée" aux sept trails du
challenge de l'Est, soit 50 à 60 km par course pour
1500 m de dénivelé positif en moyenne. Il a
également couru la SaintéLyon, le trail blanc
de Serre-Chevalier et la Trans-Ardennaise (160 km en quatre
étapes). Pour lui,
"Côté
mental, tout ira bien, surtout si les conditions sont difficiles".