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des tableaux Excel
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VMA - paliers de 1 mn et cônes
tous les 50 m :
(19 Ko)
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VMA - paliers de 2 mn et cônes
tous les 50 m : (19 Ko)
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VMA-EVAL - paliers de 1 mn et cônes
tous les 20 m : (39 Ko)
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Voici 3 tableaux permettant de faire le test
de Vitesse Maximale Aérobie (VMA) : soit avec palier
de 2 min, soit avec palier de 1 min (tous deux avec des distances
de 50 m entre chaque plot, un incrément de 1 km/h)
et le test VMA-EVAL de Cazorla (palier de 1 min et incrément
de 0.5 km/h). Ce dernier fait partie des tests de terrain
les plus fiables permettant d'évaluer la VMA et se
trouve être beaucoup plus précis que les autres
dans la mesure où les incréments ne sont que
de 0.5 km/h. L'autre avantage du test VMA-EVAL est son accessibilité
puisqu'il n'est nul besoin de savoir où se trouvent
les repères des 50 m pour poser les cônes sur
la piste : un simple déca permettra de les disposer
à 20 m les uns des autres sur toute aire pouvant servir
à l'évaluation... une zone sur laquelle on peut
disposer les cônes de façon à avoir une
"piste" de 200 m par exemple. Pour plus de précisions
théoriques sur les tests, reportez-vous à la
synthèse de Georges Cazorla, disponible sur UFO.
Les termes exacts
Un problème persiste encore en ce qui concerne
le vocabulaire utilisé dans les publications
scientifiques et sur le terrain.
Le travail continu est
toujours d'une durée supérieure à
30 min et d'une intensité sous-maximale (60
à 80% de la VMA).
Le travail fractionné
consiste à courir la même distance que
celle que l'on a faite en continu mais en la divisant
en un certain nombre de portions égales entrecoupées
de périodes de récupération de
courte durée (15 à 45 s). Les intensités
sont identiques ou supérieures (75 à
90 % de la VMA) puisque la distance à parcourir
est plus courte. Généralement, cette
méthode est utilisée pour couvrir une
distance cumulée supérieure à
celle que l'on aurait fait de façon continue...
en gros pour bouffer du kilomètre mais à
une intensité supérieure à celle
de l'endurance classique (60-65 % de la VMA).
Le travail par intervalles
ou "interval training" consiste à
courir des distances comprises entre 400 et 1200 m
à une intensité proche du maximum (85
à 95 % de la VMA). Ce travail est également
appelé travail par intervalles longs.
Le Fartlek est une
forme panachant le travail continu et le travail par
intervalle, du moins au niveau des intensités.
Le travail intermittent
consiste à courir et se reposer pendant une
même durée (15 ou 30 s) et à maintenir
une intensité égale ou superieure à
la VMA (100 à 120 %). Ce travail est également
appelé travail par intervalles courts.
Ce qui distingue ces deux dernières formes de
travail au niveau de la fréquence cardiaque est
que, pendant l'interval training, la fréquence
cardiaque diminue pendant la récupération
(1 à 2 min) alors qu'elle se maintient à
des valeurs proches de celles enregistrées à
l'arrêt de la course (15 ou 30 s) pendant et au
bout des 15 ou 30 s de récupération. C'est
pourquoi cette deuxième forme de travail est
très efficace pour augmenter le VO2max, la VMA
ou la Puissance Maximal Aérobie (PMA) puisque
le principe fondamental pour améliorer une qualité
physique est de la solliciter le plus souvent possible
à sa valeur maximale, voire légèrement
au-dessus.
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Ces tests d'évaluation sont construits
de la même façon. On les appelle "tests
progressifs et maximaux" ou "tests triangulaires".
L'objectif est de faire courir la personne en lui faisant
augmenter progressivement son allure afin qu'elle arrive en
fin de test à une vitesse maximale de course correspondant
à sa VMA. Ces tests sont les seuls à pouvoir
donner de façon relativement fiable une valeur très
proche des compétences réelles du sujet, contrairement
au CAT Test ou au Test de Cooper. Ces derniers devraient d'ailleurs,
selon moi - et d'autres auteurs bien sûr -,
être bannis des batteries de test de VMA car ils ne
répondent absolument pas aux exigences requises pour
évaluer de façon objective et rigoureuse ce
paramètre... Mais c'est une autre histoire.
Une fois la piste balisée, le coureur
déclenche son chrono et se lance en partant de la ligne
d'arrivée (plot 8) lorsqu'il est sur un stade, ou du
plot qu'elle considérera comme celui terminant la piste
qu'elle a créé.
Chacun des tableaux donne le temps de passage
(colonne "Temps") auquel doit arriver la personne
en fonction de sa vitesse de course (colonne "VMA")
et de la position du cône sur la piste (colonne "cône").
Ainsi, pour des paliers de 1 min (second tableau),
la personne va passer à côté du cône
1 à la 18e seconde, au cône 2 à la 36e
seconde, au cône 3 à la 54e seconde, au cône
4 lorsque le chrono affiche 1'12, etc. Ainsi, en faisant en
sorte d'arriver à côté de chaque cône
(1ère colonne) indiqué dans la première
colonne au temps affiché par le chrono donné
par la 2e colonne, on peut faire le test sans problème.
La VMA correspond au dernier palier complété,
c'est-à-dire que si la personne atteint un temps cumulé
de 17:34,8 min correspondant au 5e cône de la VMA à
19 km/h, elle n'aura que 18 km/h en VAM car il lui restait
encore 2 cônes pour terminer ce palier à 19 km/h.
S'il ne reste qu'un seul cône, et en fonction du test
de tlimVO2MAX (voir
l'article sur les tests de V. Billat), on peut quand même
considérer que certaines personnes ont une VMA de 19
km/h. Les séances suivantes le confirmeront de toute
façon.
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